La Branche Paul de Tarse, Mulhouse
Elle a été inaugurée par Rudolf Steiner, le 27 septembre 1909 .
Rudolf Steiner a donné une conférence dans les locaux de la Société Industrielle de Mulhouse, le 1er février 1909, sur le thème : « Comment et où trouve-t-on l’esprit ? »
A l’heure actuelle, la Branche compte 16 membres, dont une dizaine de membres actifs.
Pour davantage d’informations sur l’historique et la vie de la Branche de Mulhouse, veuillez cliquer sur « Historique de la Branche Paul de Tarse, Mulhouse ».
(Nouvel onglet /Texte détaillé)
Historique de la Branche Paul de Tarse,
Mulhouse.
Inauguration de la Branche ‘Paulus Zweig’ de Mulhouse par Rudolf Steiner, le 27 septembre 1909.
Image-souvenir de l’inauguration de la Branche, qui portait un nom allemand, du fait que l’Alsace était allemande à l’époque.
Au départ, il existait à Mulhouse la ‘nouvelle loge théosophique ‘ dont le local fut inauguré le 5 avril 1909. Rudolf Steiner, qui était alors secrétaire général de la Section allemande de la Société Théosophique (créée à Leipzig le 19 octobre 1902), avait vivement soutenu et encouragé la création de la loge mulhousienne.
En 1909, la loge théosophique de Mulhouse proposa deux noms en allemand : Saint Paul ou Saint Etienne. Ce fut Rudolf Steiner, lui-même, qui opta pour le nom de Paulus, plutôt que pour celui de Stefan, patron de Mulhouse.
La Branche comptait sept membres fondateurs, dont deux moururent en tant que soldats sur le front durant la Grande Guerre.
Le 1er février 1909, Rudolf Steiner s’était déjà rendu à Mulhouse pour donner une conférence dans les locaux de la Société Industrielle sur le thème « Wie und wo findet man den Geist?» (Comment et où trouve-t-on l’esprit ?)
Le 18 février 1913 la Branche francophone de Mulhouse fut rattachée à la Section française, bien que la langue officielle en Alsace fût l’allemand.
Durant la 1ère guerre mondiale, le travail de la Branche d’anthroposophie fut fortement perturbé. Même après la guerre, elle reprit difficilement ses activités, malgré les efforts persévérants d’un petit groupe de personnes.
Après la seconde guerre mondiale, un petit groupe de personnes – dont la famille Bihl, les familles Fleck-Schwimmer et Moeller-Schwimmer, ainsi que Camille Leonhardt – auquel se sont rajoutées peu à peu d’autres personnes, s’était réuni de manière assez régulière au domicile privé de l’un ou de l’autre à Mulhouse ou aux alentours. La Branche à proprement parler n’existait plus et la lecture des ouvrages de Rudolf Steiner se faisait en allemand.
Les rencontres hebdomadaires se poursuivirent longtemps ainsi, mais le groupe prit peu à peu conscience qu’il fallait faire renaître la Branche de Mulhouse, en proposant une lecture et un travail sur l’œuvre de Rudolf Steiner en langue française. Frédéric Kozlik fut alors sollicité pour réfléchir à la faisabilité de la proposition. Dans cette tâche, il fut aidé par son épouse Véronique et par sa belle-sœur, Béatrice Bihl.
Les années 1980 furent marquées par un besoin de renouveau au sein des branches en Alsace. Sous l’impulsion de Frédéric Kozlik, membre très actif de la Branche de Mulhouse, les forces spirituelles commencèrent à prendre une forme sociale à travers la volonté de certains anthroposophes régionaux de créer des associations anthroposophiques déclarées officiellement et reconnues publiquement. L’idée était d’intégrer publiquement l’impulsion donnée par Rudolf Steiner à travers le mouvement anthroposophique dans la vie de la société et du monde extérieur.
Ainsi naquirent, de manière officielle et publique, trois branches dans le Haut-Rhin, à savoir la Branche Paul de Tarse à Mulhouse, le 4 décembre 1983, la Branche Raphaël à Huningue à l’automne 1981, ainsi que la Branche Mathias Grünewald à Colmar en 1985 (elle existait déjà de manière non officielle depuis 1905).
Frédéric Kozlik devint président de la Branche de Mulhouse en 1984 jusqu’à son décès en 1989. Son épouse, Véronique, prit la relève de la présidence de 1989 à 2019.
En 2019, la Branche de Mulhouse a opté pour une direction collégiale et Véronique est la présidente d’honneur.
Depuis le 14 décembre 1992, le siège de la Branche se trouve au 11 rue de Stalingrad, à Mulhouse. Dans ce local ont lieu les réunions hebdomadaires de lecture et de travail sur un ouvrage de Rudolf Steiner, ainsi que les réunions de travail ponctuelles sur un ouvrage de Sergeï O. Prokofieff. Les rencontres sont introduites par un moment d’eurythmie sous la direction de Danuta Kozlik.
Il est important de noter que des membres actifs et convaincus, dont la famille Kozlik et Bihl de la Branche de Mulhouse, ont véritablement porté spirituellement le mouvement anthroposophique en Haute-Alsace et rendu accessibles les investigations spirituelles de Rudolf Steiner à un public intéressé, à travers l’organisation de conférences, de cours d’initiation à l’Anthroposophie et à l’eurythmie à l’Université Populaire de Mulhouse, de congrès publics en Alsace, d’expositions artistiques, de spectacles d’eurythmie, etc. durant de nombreuses années.
Frédéric Kozlik a été à l’origine de la création du cercle d’initiative d’Alsace, responsable de l’organisation des congrès d’Alsace, avec la participation active de sa famille et de membres d’autres branches du Haut-Rhin et du Bas-Rhin. Les congrès se sont déroulés soit à la Société Industrielle à Mulhouse, soit à l’Ecole Steiner ou au Koïfhus à Colmar, ou encore au Mont Saint-Odile, au Kleebach près de Munster ou à Mittelwihr.
Grâce à la volonté sans faille de certains anthroposophes en Alsace, notre région peut se prévaloir d’avoir plusieurs écoles Steiner, dont celle de Strasbourg, de Colmar et celle de Lutterbach, transférée à Wittelsheim-Graffenwald et inaugurée officiellement au mois d’octobre 2018.
La Branche de Mulhouse a édité et vend toujours des ouvrages traduits en langue française par Frédérik Kozlik, à savoir des oeuvres de Sergueï O. Prokofieff, ainsi que la « Philosophie de la liberté » de Rudolf Steiner et d’autres ouvrages d’autres auteurs. La Branche Paul de Tarse est également à l’origine de la parution en français du livre de Rudolf Meyer, « Die Weisheit der deutschen Volksmärchen » (1948). L’ouvrage a paru en 2018 sous le titre de « La Sagesse des Contes populaires germaniques », la traduction a été réalisée par Véronique Kozlik, avec la participation de Christine Danckaert.
Pour davantage de renseignements sur la Branche de Mulhouse et sur ses diverses activités, à l’heure actuelle, il vous suffit de cliquer sur l’onglet ‘ Accueil ‘, puis sur ‘Qui sommes-nous ? ‘, ‘ Que faisons-nous ? ‘
Mulhouse 2023.