Une méthode de datation à grande échelle, basée sur les données astronomiques, nous procure une certitude mathématique. Selon ces calculs, nous situons :
- l’ère proto-hindoue entre (grosso modo) 7300 et 5100 av. J.C.
- l’ère proto-perse entre 5100 et 2900 avant notre ère
- l’ère chaldéo-égyptienne entre 2900 et 747 avant notre ère
Il est évident que notre datation ne concorde pas avec celle des historiens du mainstream. Par ailleurs, s’agissant de l’évolution de l’humanité à l’échelle planétaire, il va de soi que la transition d’une ère vers la suivante s’annonce déjà deux ou trois siècles avant la date-clé et se poursuit encore longtemps dans la suite. Ainsi par exemple, nous voyons bien que nous ne sommes pas encore sortis complètement de l’ère précédente, du centralisme romain avec son juridisme rigide remis en vedette par le droit napoléonien. Cette survivance reste encore plus visible dans l’Eglise : « le diocèse » a été inventé par Dioclétien vers 302, c’était alors une circonscription administrative.
Quant aux datations sur le- très long-terme,—n’oublions pas que plus nous remontons dans le passé, plus nos moyens de mesure sont inadaptés. Car, le complexe spatio-temporel forme un tout indissociable, or nos chronomètres mesurent un temps linéaire, rectiligne alors que l’espace est courbe. Et les résultats de cette sorte de mesures manqueront nécessairement d’exactitude à l’échelle des immensités spatio-temporelles. Même l’horloge dite atomique révèle toujours un décalage, minime, mais certain.
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