Notre temps se montre de plus en plus marqué par le matérialisme, le relativisme et le scepticisme, imprégnant la pensée, la culture et donc également les modes de vie. Cette progression saute aux yeux de qui scrute l’Histoire, l’évolution de la langue et des idées depuis la Renaissance. « Celui qui ranime le passé pour connaître ce qui est nouveau, celui-là est un maître. » (Matteo Ricci).
Arrivés à un certain âge, à un bon niveau de compétence, nombre de nos contemporains se sentent motivés et heureux de transmettre leurs valeurs, leur expérience ou leur savoir-faire : s’agissant du domaine culturel et spirituel, ils se demanderont d’emblée à partir de quels repères, de quels critères il conviendra de parler pour être à même de se faire entendre.
En effet, sauf à nager dans le sens du courant, du mainstream de la « pensée dominante » (v. Noam Chomsky et Pierre Bourdieu) l’auteur potentiel sera obligé de définir préalablement ses limites en posant des jalons, fermes et nets. Les domaines des cultures anciennes, des Ecritures et de la science seront ainsi passés en revue, et ce dans un langage usuel sans prétention de haute technicité.