Réalités

Le matérialiste pur et dur ne reconnaît, n’attribue de realite qu’a la matière. L’agnostique radical. à peine moins tranchant, dit je ne sais pas. sous entendu : on ne saura jamais. ou alors : les phénomènes dits para-normaux seront un jour expliqués par la science. Ces positions se rencontrent aujourd’hui de plus en plus fréquemment : huit Français sur dix déclarent ne croire ni à Dieu, ni au diable, ni à aucune sorte de force vitale. Bref, hors la matière, rien n’a d’existence ! pour eux.
Or il n’est pas si difficile d’imaginer certaines réalités invisibles, ou mieux, divers « états de réalité » comme dit Carlos Castaneda dans « L’herbe du diable et la petite fumée ».
Ce même chercheur a fait preuve d’un comportement exemplaire il a étudié patiemment, longuement des phénomènes qui ne concordaient nullement avec la conception courante de la science. Les lois physiques définies par la science ne sauraient rendre compte de tous les processus de vie. Ainsi, on enseigne dès l’école primaire que la pression atmosphérique fait monter la sève dans les plantes. Alors comment se fait-il qu’elle atteint un pic le matin pour baisser, en rythme circadien, le soir ? Encore plus fort : au sommet d’un marronnier, un manomètre a mesuré une pression de plus de cinq bars.
Autre exemple concret : selon la théorie de la vitesse ne la lumière, que rien ne peut dépasser, un rayon de soleil met huit minutes pour nous parvenir, alors que ma pensée parcourt la même distance en moins d’une seconde. Alors, la pensée est-elle réelle ou non ? Sans être matière, elle ne cesse d’être réalité. mais d’un autre niveau. Déjà la physique subatomique a montré que le boson de Higgs présent dans une particule, dans un électron par exemple, lui confère une masse, un poids. En revanche, un photon, constituant de la lumière, n’a pas de masse. Plusieurs courants ésotériques savent que la lumière est, pour partie, spirituelle.
Ma pensée, encore plus subtile que la lumière, est reconnue comme étant d’un niveau plus élevé, elle est de la nature de l’esprit. Dénuée de toute réalité, elle ne pourrait jamais mettre en marche un appareil électronique adéquat.
Nous définirons donc l’esprit comme une réalité immatérielle quoique subsistante, non liée à l’espace ni au temps que, si elle atteint un niveau encore plus élevé, douée de conscience propre, nous parlerons « d’entités ».

Le scientifique me dira d’user d’abord du doute méthodologique, de poser préalablement quelques questions. Le bon sens me dit que c’est justement ce doute qui serait déraisonnable…
Je continuerai donc de « croire » à une idée :

1. clairement et fermement établie,
2. idée jamais réfutée de manière crédible,
3. idée conforme à son contexte culturel, social, historique, etc.
Une telle démarche de pensée abordera aisément des idées, des connaissances y compris celles que je ne peux « toucher du doigt », ou que d’aucuns suspecteront du seul fait qu’elles détonnent dans un mainstream conformiste.
Un fait récent et notoire illustrera ce genre d’attitude qui peut être qualifiée de « négationniste » : c’est la biographie du Padre Pio, un homme qui a opéré des prodiges, des miracles flagrants, dont plusieurs dizaines sont relatés et confirmés par des témoins fiables. Les faits ne peuvent être mis en question, sauf par des gens de mauvaise foi. Le problème est que ces faits dérangent très fort des milieux hostiles à tout ce qui tient du religieux (notamment dans les médias qui s’efforcent d’abord de les taire ou alors d’en attaquer la crédibilité chaque fois que possible et surtout de manière sournoise.)